La Réconciliation

« Au cœur de la confession, il n’y a non pas les péchés que nous disons mais l’amour divin que nous recevons… Au cœur de la confession, il y a Jésus qui nous attend, nous écoute et nous pardonne ».
Pape François

La confession, un sacrement pour laisser le Christ guérir son âme.

Le sacrement de la réconciliation est une démarche personnelle de foi.

C’est l’acte gratuit par lequel Dieu pardonne au pécheur repentant et le réintroduit dans sa paix, grâce au Christ mort et ressuscité, en qui tous les péchés sont pardonnés.

C’est entendre la parole du prêtre, qui dans le secret et au nom de Dieu, pardonne et invite à poser un geste pour réconcilier le repentant avec Dieu et les hommes.

C’est la joie de se savoir aimé de Dieu et d’être fortifié pour continuer son chemin avec Lui.

Acte de contrition

Mon Dieu,
j’ai un très grand regret de vous avoir offensé
parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable, et que le péché vous déplaît.

Je prends la ferme résolution,
avec le secours de votre sainte grâce,
de ne plus vous offenser et de faire pénitence.

Amen

Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage, se tient près de toi.
                                                              Psaume 120,5

Péché, grave, véniel… qu’est-ce que c’est ? Comment les distinguer ?

Le péché n’est ni une maladresse, ni un trait de tempérament ni une faute à une règle morale, mais il est une rupture consciente et volontaire de la communion avec Dieu et avec nos frères. Cette rupture peut se manifester par une parole, un acte ou un désir entretenu… ou par l’absence d’acte (péché d’omission) : je n’ai volontairement pas fait le bien que je pouvais faire à tel moment, j’ai « oublié » de prier…

Le péché grave coupe l’homme de Dieu : il se dresse contre la vie ou contre Dieu lui-même (par exemple, le meurtre, le blasphème contre Dieu, l’adultère, etc.) et est commis avec pleine connaissance et entier consentement. Il est dit mortel, car il rejette hors du coeur la puissance divine de l’amour de Dieu, sans lequel il ne peut y avoir de béatitude éternelle. Pour guérir cette rupture, la confession est nécessaire.

Les péchés véniels font partie de notre quotidien (médisance, manque de générosité, mensonge…) ou bien sont de matière grave mais commis sans pleine connaissance de leur portée ou sans entier consentement. De tels péchés troublent la relation avec Dieu mais ne la rompent pas. Tout acte de charité nous purifie des péchés légers selon cette parole de saint Pierre : « la charité couvre une multitude de péchés » (1 Pierre 4, 8). L’Eucharistie également, ainsi qu’un repentir sincère. Cependant, il est important de les dire en confession, car, à force d’être répétés, les péchés dits « légers » finissent par peser lourd ! Ils peuvent obscurcir notre vision du bien, comme la poussière sur une vitre empêche la lumière de passer.